Notre organisme est soumis à des variations circadiennes, illustrées par un rythme journalier auto-entretenu de l’alternance activité/sommeil. Mais aussi de la température corporelle, de la fréquence cardiaque, du métabolisme et de la sécrétion de nombreuses hormones. Ce rythme est appelé couramment « horloge circadienne ».
Nos rythmes sont générés par une horloge circadienne. Une horloge moléculaire sensible à l’état énergétique et présente au sein de chacune de nos cellules. Ils procurent un avantage évolutif en anticipant les événements prédictibles. Il n’est dès lors pas étonnant que des perturbations de l’horloge aient des conséquences néfastes sur notre santé.
L’énergie alimentent les méridiens
Ces blocages vont entraîner une surcharge d’énergie quelque part le long du trajet et un vide dans les parties qui suivent. Aussi, la médecine orientale cherchera à éliminer les blocages et les dysfonctionnements.
Chaque méridien possède un surcroit d’énergie. On dit qu’il est en plénitude 2 heures chaque jour. En revanche, douze heures plus tôt, ils sont au plus bas de leur activité.
Ainsi, une personne souffrant de problèmes pulmonaires, risque fort de se réveiller entre 3 h et 5 h du matin, période de plénitude énergétique du méridien poumon.
L’énergie circule d’un méridien à l’autre selon un cycle de 24h correspondant à l’horloge circadienne
La plupart des processus physiologiques suivent un rythme circadien. Ainsi, ces rythmes sont générés par une horloge moléculaire présente au sein de chacune de nos cellules.
Alors, ils sont chaque jour ré-entraînés grâce à la lumière qui module l’activité de notre horloge dite centrale via l’axe rétino-hypothalamique.
Cette horloge circadienne est située dans les noyaux suprachiasmatiques de l’hypothalamus. Et de ce fait, son rôle est de synchroniser des comportements tels que l’alternance veille/sommeil sur l’alternance jour/nuit.
En chef d’orchestre, elle coordonne ainsi les horloges cellulaires dites périphériques présentes dans tous les organes, tels que le foie, le pancréas, le tissu adipeux ou le muscle squelettique.